Sur requête de l’“ASBL Ligue des contribuables”, la Cour constitutionnelle annule les articles 3, 4 et 14 de la “loi du 20 septembre 2012 instaurant le principe “una via” dans le cadre de la poursuite des infractions à la législation fiscale et majorant les amendes pénales fiscales” (loi una via).
Principe una via
Violation du principe « non bis in idem«
La Cour constitutionnelle estime que le législateur méconnaît ici le principe « non bis in idem« .
Un contribuable ne peut être condamné deux fois pour les mêmes faits de fraude fiscale: il n’est donc pas possible que le fisc commence par réclamer l’impôt éludé, avec application éventuelle d’un accroissement d’impôt ou d’une amende administrative, et que le ministère public propose ensuite un arrangement amiable concernant les mêmes faits.
La Cour constitutionnelle annule donc les articles 3, 4 et 14 de la loi una via.
Source:Cour constitutionnelle. Arrêt n° 61/2014 du 3 avril 2014